Jeudi 29 mai : Un siècle de progrès sans merci (3ème partie)

Attention horaires inhabituels et programmation sur trois jeudis de suite à
raison de 2 films de 52 mn par jeudi

Un siècle de progrès sans merci
Documentaires de Jean Druon, 2001

19h30 : 1er film : "Des grains de sable" (5)

L’humanité est-elle libre de choisir sa destinée ? Qu’est-ce que la science peut nous dire de ce nous sommes et de notre devenir. Les physiciens et physiciennes du XIXe siècle pensaient pourvoir tout expliquer du monde à partir de la mécanique de Newton, celles et ceux du XXe siècle tentent d’exploiter les nouvelles sciences de la complexité pour modéliser le champ des sciences sociales. Cette partie propose une traversée du siècle aux côtés des penseurs de la complexité qui ont mis au point des outils pratiques et théoriques "à tout faire". Munis de ces outils, les scientifiques devenus ingénieurs du savoir s’activent à modeler et façonner les relations entre les hommes et femmes et la fabrication d’un univers social entièrement artificiel. La question est finalement posée de savoir si la conscience peut agir dans la construction d’un monde qui ne soit pas la résultante directe des luttes de pouvoir et des avancées scientifiques ?

20h30 : repas bio et convivial préparé par Didier et les bénévoles de
l'association (n'hésitez pas à venir donner un coup de main !!)
Merci de penser à réserver avant jeudi midi au 04 50 54 55 20

21h30 : 2ème film : "Un pacte indéfectible ?" (6)

Les anciens avaient déjà presque tout vu et tout dit de ce qui s’accomplit à travers la destinée humaine. Nous reviendrons ici sur le pacte indéfectible existant entre les puissances qui prétendent détenir le pouvoir de guider l’aventure humaine et ceux qui s’activent à produire de nouvelles connaissances scientifiques. La Conquête de l’Ouest, la modernisation du Japon, l’essor industriel américain, la physique sous le troisième Reich, le développement des programmes nucléaires, la décolonisation, les projets de recherche génétique, sont autant de cas abordés ici qui nous aideront à comprendre pourquoi ce pacte n’a pu être délié, pourquoi le génie de l’homme s’emploie à favoriser le pouvoir de dominer.

Pensez aussi que désormais, tous les jeudis à l'Atelier EquiThés : c'est la
journée du pain (bio, bien entendu et au levain, tout aussi bien entendu) !
Téléphonez à Didier pour réserver votre pain !

Vous participez aux activités ? Merci de participer aux frais ! Et c'est vous
qui en fixez le montant...


Jeudi 22 mai : Un siècle de progrès sans merci (2ème partie)


Attention horaires inhabituels et programmation sur trois jeudis de suite à raison de 2 films de 52 mn par jeudi

Un siècle de progrès sans merci
Documentaires de Jean Druon, 2001

19h30 : 1er film : "Le diktat de la rationalité" (3)
Le silicium et l’ADN avaient délivré l’homme de ses entraves, de son passé, de ses traditions, des normes qui comme avait dit Husserl lui avaient donné sa tenue. Et l’individu a-normal s’était soudain retrouvé seul à devoir son rapport au monde. Ses repères n’étaient plus le mètre, la livre, le franc, la République, l’horizon de la mer mais l’électroc-volt, l’année-lumière, le CAC-40, la nouvelle économie et puis l’univers virtuel des jeux électroniques et génétiques. Et par un étrange phénomène, les formalismes de la pensée rationnelle qui n’avaient cessé de transcrire l’harmonie de la nature en une suite de formules mathématiques avaient déconnecté l’homme de ce qui avait constitué autrefois son lien à la nature. Il suffisait aux nouvelles générations de connaître le langage des gènes et des machines pour prospérer, mais les pères ne savaient plus transmettre à leurs enfants.

20h30 : repas bio et convivial préparé par Didier et les bénévoles del'association (n'hésitez pas à venir donner un coup de main !!)Merci de penser à réserver avant jeudi midi au 04 50 54 55 20

21h30 : 2ème film : "Ce que nous fabriquons" (4)
Longtemps liés à la philosophie sous la dénomination de philosophie naturelle, la physique lorsque ses travaux devinrent manifestement utiles se rapprocha spontanément de ceux qui souhaitaient les appliquer. Elle laissa tomber les prétentions d’universalité et rejoignit les industries nationales. Alors les philosophes restèrent seuls, impuissants et amers à réfléchir au sens. Et ils durent admettre que même s’ils parvenaient parfois à entrevoir la réalité du monde ils n’avaient guère plus de moyens que les poètes pour s’opposer au cours de l’histoire. Celui-ci apparemment se déroulait de lui-même mû par un ressort qui nous échappait. Et l’attrait de la modernité et de son confort masquait chez l’homme qui s’éloignait de la campagne, l’angoisse de participer à un monde absurde dont il n’était plus qu’un maillon dénaturé. L’homme prisonnier d’un espace social qui se confrontait à d’autres espaces sociaux n’avait pas d’autre choix que de collaborer au développement de la puissance de ceux qui commandaient. Déplacé de la terre à l’usine, le travailleur avait été libéré de son asservissement à la nature. Mais c’était pour subir un autre enchaînement.

Pensez aussi que désormais, tous les jeudis à l'Atelier EquiThés : c'est lajournée du pain (bio, bien entendu et au levain, tout aussi bien entendu) !Téléphonez à Didier pour réserver votre pain !

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Jeudi 15 mai : Un siècle de progrès sans merci (1ère partie)


Attention horaires inhabituels et programmation sur trois jeudis de suite à raison de 2 films de 52 mn par jeudi
Un siècle de progrès sans merci
Documentaires de Jean Druon, 2001


19h30 : 1er film : "1900-2000, l'accélération d'une destinée" (1)
Dans ces instituts du Kaiser Wilhelm, les physiciens allemands sans s’en apercevoir préparaient la guerre. Parmi eux un grand nombre de savants d’origine juive. Car dans les pays antisémites, c’est-à-dire à peu près partout en Occident, les Juifs excellaient dans les nouvelles disciplines ardues, là où l’establishment scientifique se risquait peu. Mais il faut bien dire que les physiciens juifs ne furent généralement pas plus avisés que la masse de leurs concitoyens et, comme la plupart d’entre eux, ils collaborèrent tant qu’on leur en laissa la possibilité avec le pouvoir nazi. Ainsi Lise Meitner admit par la suite ce manque de discernement, elle qui ne quitta qu’in extremis à l’été 1939 ce laboratoire où elle était sur le point avec Otto Hahn de découvrir la fission de l’atome. Cette étrange attitude n’était pas sans analogie avec celle plus générale de l’esprit humain qui à mesure qu’il développait son génie, semblait précipiter l’homme à sa perte.

20h30 : repas bio et convivial préparé par Didier et les bénévoles de
l'association (n'hésitez pas à venir donner un coup de main !!)
Merci de penser à réserver avant jeudi midi au 04 50 54 55 20


21h30 : 2ème film : "Les révolutionnaires au pouvoir" (2)
Dans le Congo de Leopold II on coupait les mains des sujets désobéissants. Et l’argent de la soude de Solvay, comme celui de la dynamite de Nobel, comme celui du pétrole de Rockefeller ou comme celui qu’on arrachait des colonies, judicieusement placé en bourse à travers des fondations, irriguait la science. Car la science avait besoin de moyens, et les moyens pour être efficaces devaient être puissants. La puissance signifiait la domination. La domination imposait l’oppression. Et donc la science n’existait que chez les oppresseurs. Et plus la science s’intensifiait et plus elle avait besoin de puissance, et plus elle collaborait à des systèmes oppressifs. Et c’est pour cela que dans cette histoire on ne verra guère d’opprimés.

Pensez aussi que désormais, tous les jeudis à l'Atelier EquiThés : c'est la
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Jeudi 8 mai à 20h30 = Kogis : le message des derniers hommes


A partir de 19h : repas bio et convivial, préparé par Didier et les bénévoles de
l'association (n'hésitez pas à venir donner un coup de main !!) Merci de penser
à réserver avant jeudi midi au 04 50 54 55 20


20h30 : Film-débat
Kogis : le message des derniers hommes
Documentaire d'Eric Julien, 2005, 52mn
Dans le nord de la Colombie, les Kogis sont les derniers héritiers des
grandes civilisations précolombiennes et se nomment "les gardiens de
l'équilibre". Ils considèrent leur relation avec la nature comme faisant
partie, à l'instar des hommes, d'un ensemble complexe dont les
composantes interagissent en permanence les unes par rapport aux
autres. Pour eux, l'homme et la nature sont indissociables. De cet
équilibre naturel, découle l'ordre social et politique. Le film retrace les

efforts de ce peuple de la Sierra Nevada pour retrouver sa mémoire
perdue et la transmettre aux nouvelles générations. Mais leur système
est fragile, menacé par le gouvernement et les intérêts de la culture du
coca.
+ d'infos sur l'association Tchendukua : http://www.tchendukua.com/


Pensez aussi que désormais, tous les jeudis à l'Atelier EquiThés :
c'est la journée du pain (bio, bien entendu et au levain, tout aussi bien entendu) !
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